Être
vieux est souvent assimilé à un âge, au nombre de cycles de 365 jours que vous
avez vécu depuis votre naissance.
Biologiquement, cela dit, la vieillesse est un processus dégénératif qui se
produit parce que nos cellules ne se réparent ou ne se reproduisent plus, ou
plus assez rapidement. En d’autres termes, il y a une diminution de la
proportion de cellules qui se réparent et se reproduisent par rapport aux
cellules qui n'en sont plus capable.
Un mécanisme indispensable
Ce
qu’il faut comprendre, c’est que c’est un mécanisme de protection qui est
indispensable au bon fonctionnement du corps humain. En effet, à chaque division, nos cellules perdent une fraction de l’information
génétique contenue dans l’ADN, répliqué lui aussi. C’est ici que les télomères entre en jeu.
Les chromosomes composent les gènes des êtres vivants. Aux extrémités de ces
chromosomes se trouvent les télomères.
L’image souvent utilisée comme illustration est celle d’un lacet de chaussure.
Au bout de votre lacet se trouvent des aglets, cette protection de plastique ou
de métal pour éviter que le lacet s’effiloche.
Lorsque les aglets sont en mauvais état, le lacet s’abime et par en lambeau.
Au niveau de nos chromosomes, c’est pareil : lorsque les télomères sont
réduits ou disparus, le chromosome s’abime.
Ainsi,
nos cellules, et donc notre ADN, peuvent se répliquer un nombre limité de fois
avant que nos chromosomes ne soient trop usés que pour garantir une
reproduction suffisamment fidèle de l’information génétique.
Ce nombre se trouve aux alentours de 60 réplications et s’appelle la limite de
Hayflick.
La limite de Hayflick est donc caractérisée par un nombre de réplications, mais
également par une certaine longueur de télomère en-deçà de laquelle la cellule
cesse d’effectuer la mitose.
Passé cette limite, on obtient une cellule sénescente. Ce processus est un
moyen ingénieux que la nature a trouvé afin d’éviter l’apparition de cancers et
de tumeurs, par exemple.
Le cas des cellules souches
Il
est important de signaler qu’il existe un autre type de cellule : les
cellules souches. Celles-ci peuvent se diviser indéfiniment.
Comment échappent-elles à la senescence et à la diminution de la taille des
télomères ?
Elles expriment une enzyme appelée la « télomérase ». Cette enzyme
permet de reconstituer systématiquement le télomère afin que le matériel
génétique reste protégé et correctement répliqué.
La quantité et l’efficacité de cette enzyme peut diminuer avec le temps, et son
action peut ne plus être suffisante à contrecarrer la dégénérescence globale de
nos systèmes.
Une solution rapide pour rester jeune ?
Serait-il
envisageable de simplement prendre un supplément de télomérase et, ainsi, de se
régénérer sans fin?
De cette manière, cela semble peu probable.
Une cellule vit, se reproduit, cesse de se diviser et meure pour ensuite être
recyclée et remplacée par de nouvelles cellules. C’est son cycle naturel.
Certaines cellules se reproduisent indéfiniment, appelées aussi « cellules
immortelles », et qui donnant lieu à une prolifération sans limite. Les
cellules cancéreuses sont de ce type.
Il n’en reste pas moins que de nombreuses études scientifiques ont trouvé
d’étonnantes corrélations entre la longueur du télomère et diverses maladies
liées ou non liées à l’âge.
La taille de vos télomères vous donne votre âge, mais surtout votre état de
santé.
Alors comment revenir sur le chemin de la jeunesse cellulaire et de la
longévité ?
En s’assurant de ralentir l’endommagement de nos télomères et en soutenant le
bon fonctionnement de notre télomérase.
4 manières de prendre soin de ses télomères
Aujourd’hui,
notre meilleure chance de vivre une vie plus longue, plus saine et plus
heureuse est d’ajuster nos habitudes de vie.
Voici quelques pistes :
1. Maintenir un poids de santé.
Des recherches ont montré que l’obésité était une indication de télomères de
courte taille, réduisant ainsi la durée de vie.
2. Faire de l’exercice régulièrement
L’exercice est un excellent moyen de réduire le stress oxydatif et de préserver
l’ADN. Une différence nette de la longueur des télomères (parfois + de
40% !) peut être observée entre un homme de 50 ans qui s’exerce plusieurs
fois par semaine et un homme sédentaire qui ne fait pas d’activité physique
régulière.
3. Gérer le stress quotidiennement
Bien que le lien entre le stress et la taille des télomères ne soit pas
clairement compris, il existe une relation inversement proportionnelle entre le
niveau de stress (financier, social, familial, physique,…) et la taille des
télomères. Plus longtemps je suis soumis à un environnement stressant, plus
court seront mes télomères.
L’équipe KUNDA vous conseille la méditation et les exercices de respiration
tels que la cohérence cardiaque afin de gérer le stress jour après jour. Cela
dit, une balade en pleine conscience peut également faire l’affaire !
4. Une alimentation qui soutient les télomères
Manger quotidiennement des légumes et des fruits frais et éviter les éléments
transformés et avec du sucre ajouté est une recette qui a fait ses preuves pour
des signes visibles de jeunesse et de santé.
Une alimentation contenant une bonne dose d’antioxydants ralentit également
l’endommagement des cellules de notre corps.
La vitamine C (acerola, chou kale), les polyphenols (chocolat noir, clou de
girofles) et les anthocyanes (myrtilles, cassis,…) sont autant de bons éléments
à introduire dans votre routine alimentaire.
Maintenant,
c’est à vous de jouer ! Prenez soin de vos télomères et ils prendront soin
de vous.
Dans la Santé et l'Harmonie,